Les gouvernants, la société civile, les partenaires techniques et financiers et même les médias venus prendre part à ce Salon international des technologies de l'information et de l'innovation analysent les forces et faiblesses de la pénétration du numérique en Afrique notamment.
Faute d'infrastructures, le Congo qui accueille ce Salon a à peine un taux de pénétration du haut débit de 0,5%, selon Djibrilla Issa, représentant résidant de la Banque mondiale au Congo : « Il faudrait pour que le Congo accroisse la pénétration du haut débit que le gouvernement investisse avec ses partenaires techniques et financiers et le secteur privé, dans les infrastructures pour que l'Internet soit la chose la mieux partagée. »
Djibrilla Issa positive tout de même. Pour lui, ce faible taux est plutôt un vaste champ à explorer : « Je vois les chiffres comme des éléments qui nous font réfléchir et qui nous font passer des messages. Donc, c'est un champ, un potentiel avec des gisements de croissance qu'il faut exploiter. »
Au Congo, la contribution des technologies de l'information et de la communication au produit intérieur brut (PIB) est de l'ordre de 4 à 5%. Le Congo est loin d'être le seul dans ce cas, car d'après les experts l'Afrique compte encore 40% d'analphabètes à inclure dans le numérique.
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