Vingt-sept jours de grève et les grévistes viennent de durcir le ton. Ils ont rejeté la demande de suspension de grève de deux semaines souhaitée par le gouvernement.
Les grévistes expliquent qu’il y a toujours des désaccords sur cinq des huit points de leurs revendications, notamment la prime de garde et l’intégration des émoluments dans le salaire.
Les grévistes reconnaissent deux accords partiels et un seul accord sur la prise en charge à 100 % des soins médicaux des travailleurs sociaux sanitaires, assujettis à la l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).
En attendant, la grève est durement ressentie dans deux hôpitaux nationaux de Bamako et dans certains centres de santé publique. Malgré le service minimum, le spectacle est plutôt désolant ; des enfants malades, en pleurs, attendent le médecin et des parents de malades, en colère, demandent à l’Etat et aux grévistes de s’entendre, enfin.