Issoufou Issaka, troisième vice-président de l’Assemblée nationale du Niger, n'a pas encore décidé s'il allait porter plainte contre l'Etat pour ces quinze mois de détention abusive selon lui. Mais il se dit déçu par tant de violations des lois de son pays.
« Mon sentiment c’est d’abord un sentiment de tristesse, d’inquiétude pour mon pays. C’est honteux. Mettre en détention durant quinze mois, trois jours des pères de famille, sans aucune raison valable ! Il y a lieu de s’inquiéter pour le Niger. »
De s'inquiéter aussi pour la justice de son pays, poursuit Issoufou Issaka, selon lequel la démocratie est en péril au Niger.
Issoufou Issaka a été libéré avec les deux autres députés Oumarou Dogari et Mamane Issa, 7 civils, 3 ex-douanier et deux militaires, emprisonnés dans le cadre de l'enquête sur la tentative de coup d'Etat présumé contre le président Issoufou.