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Le parquet de Paris a requis un non-lieu dans l'enquête sur les accusations de viols portées par des enfants centrafricains contre les soldats de l'opération Sangaris en 2013 et 2014. Une affaire qui a défrayé la chronique et terni l'honneur de l'armée. Le parquet estime qu'au terme de l'enquête, il est impossible d'établir des faits étayés et circonstanciés à l'encontre des militaires mis en cause par les enfants. Il est vrai que les témoignages recueillis à Bangui ont révélé des incohérences. Mais l'avocat de l'association ECPAT, maître Emmanuel Daoud, voudrait savoir si ces incohérences ne sont pas le fruit des traumatismes subis.