Car pour Fridolin Ambongo, archevêque de Mbandaka et médiateur dans ces pourparlers, le mode de désignation du Premier ministre tout comme la nomination du président du Conseil national de suivi de l'accord ou encore la répartition des postes au sein du futur gouvernement, tous ces points ne peuvent constituer des motifs de blocage et paralyser l'ensemble du fonctionnement du pays.
Il lance donc un appel à la responsabilité des acteurs politiques.
« D’après notre évaluation un après-midi pourrait suffire pour terminer ce qui reste à régler, sauf si les parties prenantes sont de mauvaise foi.
Et il y a urgence ! Je crois que l’urgence se vérifie même dans la population. Le peuple congolais est impatient ! Et les gens nous appellent !
Nous-mêmes nous sommes des pasteurs. Nous avons des charges au niveau de nos diocèses. Nous sommes impatients parce que ça traîne !
Et en même temps on voit la situation du pays, le pays va mal ! Donc il faut quand même qu’on arrive à terminer cette question qui [traîne] en longueur, pour qu’il y ait formation d’un nouveau gouvernement issu de l’accord et que le nouveau responsable se mette au travail ».
RDV est donc donné à 16h (heure locale) ce jeudi pour reprendre les discussions.