Muni d'armes à feu, un groupe d'hommes a fait irruption le week-end au centre hospitalier universitaire. Ces bandits ont alors entrepris de casser plusieurs locaux : bureaux, salle d'accouchement, bloc opératoire, et chambres des malades ont tous été visités. Des médicaments et autres matériels cliniques ont été emportés par ces visiteurs indésirables, rapportent des responsables de l'hôpital. Les mêmes bandits ont également ravi aux infirmiers et aux malades des téléphones portables ainsi que de l'argent.
Dans la même nuit, deux autres quartiers de la ville de Mbandaka ont enregistré d'autres cas de vols à main armée. On parle en tout cas ici de la résurgence du grand banditisme. Et la population a décidé de se faire justice. La radio onusienne, Okapi, a en effet fait état du lynchage le même week-end d'un jeune homme accusé d'appartenir à un groupe de gang de quartiers, autrement dit les « kuluna ». C'est le deuxième cas de justice populaire enregistré en l'espace d'une semaine. Au sein de la police, on se plaint du manque des moyens de déplacement pour pouvoir mener à bien la lutte contre l'insécurité.