Deux habitantes de la ville de Doornpoort, au nord de Pretoria, sont décédées à quelques jours d'intervalle des suites du paludisme alors qu'elles n'avaient pas quitté le pays. Quelques semaines plus tôt, les autorités s'étaient alarmées de la multiplication des cas de malaria dans ce secteur où 43 patients avaient été diagnostiqués en moins de deux semaines.
Pourtant, les scientifiques se veulent rassurants : il s'agit d'une recrudescence saisonnière, liée à l'importation de moustiques depuis d'autres régions sud-africaines. Cela ne signifie pas que les zones de transmission du paludisme sont en train de s'étendre.
Pourtant, les chercheurs ont piégé début mars deux moustiques porteurs de la forme la plus grave de la maladie, dans les provinces du Mpumalanga et du KwaZulu Natal.
Aucun lien avec la recrudescence de la malaria près de Pretoria, mais les scientifiques mettent en garde : la lutte contre le paludisme doit s'intensifier si le pays veut atteindre son objectif d'éradication d'ici 2018.