C'est en tant que premier investisseur en Afrique de l'Ouest que le Maroc - sur instruction du roi Mohamed VI - a officiellement demandé à intégrer la Cédéao, en tant que membre à part entière.
Dans la missive transmise à la présidence, le royaume chérifien met en avant les 23 déplacements du roi du Maroc dans 11 pays de la région et ses centaines de contrats d'investissements signés.
Objectif affiché : poursuivre l'intégration régionale du Maroc et contourner une Union du Maghreb arabe « éteinte », selon les termes de Mohamed VI dans son discours au sommet de l'Union africaine.
Bénéficiant actuellement du statut d'observateur, le Maroc demande ainsi à prendre pleinement part aux décisions économiques ouest-africaines, mais aussi, pourquoi pas, à participer aux décisions politiques en matière de maintien de la paix.
Signe de la pugnacité royale dans son offensive africaine, depuis son retour au sein de l'UA il y a un mois, le souverain chérifien poursuit ses tournées marathons sur le continent : après le Ghana, et la Guinée Conakry, Mohamed VI est actuellement en visite d'Etat en Côte d'Ivoire.