Quasiment un an jour pour jour, après la demande d'assistance émise par le gouvernement auprès des partenaires internationaux pour la préparation du nouveau cycle électoral, l'acte de naissance de ce projet d'envergure vient d'être signé. A moins de deux ans de l'élection présidentielle, ce projet était très attendu, notamment par Hery Rakotomanana, le président de la Céni : « Madagascar n’a pas droit à l’erreur pour cette fois. Il faut assurer un processus juste et crédible pour qu’il n’y ait pas de problème postélectoral après. »
Il s’agit d’un accompagnement technique et financier, avant et pendant les élections, comme l'explique Violet Kakyomya, représentante Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à Madagascar : « Le budget total pour ce projet est à peu près de 12 millions de dollars. Nous sommes en train de faire de l’éducation civique, de la sensibilisation pour que les citoyens s’enregistrent sur des listes électorales. Nous allons donner un appui technique pour les opérations électorales ».
Un projet qui couvre les élections jusqu’en 2019
Un projet « indispensable », d'après le Premier ministre Olivier Mahafaly, qui reconnaît ne pas pouvoir organiser d'élection sans cet appui extérieur : « On ne peut pas dire que Madagascar ne peut pas voler de ses propres ailes. Toutefois, on a besoin des aides de ces partenaires techniques et financiers. Mais c’est à la Céni après d’organiser toutes ces élections. »
Des élections régionales et provinciales en 2017, législatives et présidentielle en 2018. Ce projet doit couvrir tout le cycle électoral, soit jusqu'au début 2019, date présumée du second tour de l'élection présidentielle.