Le ministre de l'Intérieur burundais, Pascal Barandagiye, et son équipe ont visité le centre médical du camp de Nakivale. Ils ont aussi rencontré des représentants des réfugiés. L'objectif de cette visite : convaincre les déplacés de rentrer au pays. L'ambassadeur du Burundi en Ouganda, Jean-Bosco Barege tweetait mercredi dans l'après-midi que certains sont prêts tandis que d'autres sont toujours réticents.
C'est le cas de ce jeune burundais à Nakivale, qui préfère garder l'anonymat, et déclare ne pas vouloir rentrer. Il dit avoir été menacé au Burundi et craindre pour sa vie. Le vice-président du comité des réfugiés, Christian Gusuku, va dans ce sens. Il affirme qu'il n'est pas temps pour les Burundais de rentrer car la situation sécuritaire dans le pays y est toujours trop précaire.
A la sortie de la réunion à Nakivale, des réfugiés ont chanté pour le président burundais, lui demandant de quitter le pouvoir au plus tôt. Une pancarte en carton a été brandie portant le slogan : « Nous ne voulons pas du gouvernement de Nkurunziza. »