C’est pour faire preuve de bonne volonté que les syndicats disent avoir accordé trois semaines supplémentaires au gouvernement pour répondre aux revendications des grévistes qui ont bloqué l’administration publique pendant quatre mois.
Les travailleurs tchadiens s’étaient mis en grève pour revendiquer le paiement des arriérés de salaire, des primes, mais surtout obtenir l’annulation des décisions réduisant de moitié les indemnités, ainsi que touchant le droit de grève.
Rounds de discussion
Après quelques rounds de discussions, gouvernement et syndicats se sont entendus sur plusieurs points, sauf sur la réduction des indemnités et le droit de grève. « Maintenant la balle est dans le camp du gouvernement. Si le gouvernement arrive à trouver la solution à ces deux premiers points, il n’y aura pas de problèmes, les choses vont reprendre, explique Guirayo Jérémie, un des syndicalistes ayant participé aux négociations. Mais si le gouvernement n’arrive à pas résoudre les deux premiers points, comme nous le disions tantôt, la grève reprendra de plus belle. »
D’ici le 6 mars, le Conseil national de dialogue social qui facilite les négociations aura la délicate mission de rapprocher les positions. Une partie qui ne s’annonce pas facile.