Sur les 62 universités, écoles, instituts ou centres de formation privés de l'enseignement supérieur inspectés à Lomé, 49 sont de bonne qualité, sept de moyenne qualité, une de mauvaise qualité et cinq de très mauvaise qualité.
Les cinq de très mauvaise qualité sont donc sommés de fermer immédiatement. Pour le professeur Assimah Kpatcha, directeur de l'enseignement supérieur, cette décision n'est pas une mesure de répression. « Ce n’est pas une mesure coercitive. C’est que, pour ces écoles, il faut pouvoir les reconstruire, les refonder sur de bonnes bases, explique-t-il. Donc durant la phase durant laquelle ces écoles ne fonctionneront pas, on va corriger tout ce qui a lieu d’être corrigé. Dans certains cas, il faut trouver de nouveaux locaux, il faut retrouver des enseignants qui ont le niveau, il faut voir si les installations sont sécurisées, il faut voir si les programmes sont corrects. Et c’est tout ce travail qu’on va faire. »
Une commission d'appui est mise en place pour procéder au redressement de ces établissements afin de se conformer au cahier des charges, seule condition de réouverture.
Parmi ces établissements fermés, certains ont déjà fait la demande pour être accompagnés. Joints, aucun d'eux n'a souhaité s'exprimer. En attendant de les voir rouvrir leurs portes, leurs étudiants s'inscrivent ailleurs. Ceux qui se sentent dupés après avoir payé tous les frais d'étude pourront s'adresser à la justice.