« Que faisaient-elles dans une boîte de nuit ? ». « Celui qui craint Allah ne va pas dans ces endroits », tels sont le type de commentaires que l'on a pu trouver sur Twitter et Facebook après l'annonce de la mort de deux ressortissantes marocaines lors de l'attaque du Nouvel An en Turquie.
Deux sites internet dits d'information sont aussi allés de commentaires d'opinion, en assurant que la Turquie était devenue le repaire de la débauche. Ces propos ont été largement condamnés par une partie de l'opinion, et même de la presse.
Le site Yabiladi dénonce l'absence totale de déontologie dans le billet mis en ligne par le site internet rue20. De son côté le site internet 360, réputé proche du palais, interroge : comment peut-on encore poster des commentaires aussi nauséabonds en toute impunité ?
Réagissant dans les colonnes de la version en ligne du journal Tel quel, le ministre de la Justice Mustafa Ramid assure qu'il n'a pas eu connaissance de ces propos haineux, mais que son département peut poursuivre ceux qui font l'apologie du terrorisme. Le délit est en effet passible de 2 à 6 ans de prison ferme au Maroc. Pour l'instant aucune instruction n'a été ouverte.