L'Olucome établit une comparaison sévère : le gouvernement burundais ressemble à un père qui fréquente tous les jours les cabarets sans rien donner aux membres de sa famille.
Gabriel Rufyiri, le président de cet observatoire burundais, estime que l'Etat vit au-dessus de ses moyens et qu'il fait peser l'effort sur le peuple, en augmentant les taxes de toute une série de produits de consommation quotidienne, à commencer par l’essence : « Chaque litre qui va être consommé en 2017 sera augmenté de 100 francs [6 centimes d’euros] par litre ; chaque kilo de sucre qui sera vendu en 2017 sera augmenté de 200 francs [12 centimes d’euros] ; toutes les boissons y compris bien évidemment la bière. Il y a une volonté manifeste de condamner le citoyen dans une misère. »
L'Olucome interpelle le Parlement burundais pour qu'il fasse annuler ces augmentations de taxes et propose à la place d'imposer davantage les grandes fortunes, notamment les grands propriétaires. Autres suggestions de l’Observatoire : développer le secteur des mines et augmenter la production de café, de thé et de coton.