Sur une plage paradisiaque au nord de Sainte-Marie, sous un soleil de plomb, trois proches des passagers du vol MH370 sont partis, en quad, à la recherche de débris. La mère de Jiang Hui était à bord de l'avion disparu. Au bout de 18 kilomètres de côte, derrière une colline, Jiang Hui trouve un petit débris en composite qui tient dans une main.
« Il était sur le bord d'un rocher. C’était comme s’il nous attendait. Mon esprit est un peu confus. Quand nous avons trouvé ce débris, j’étais à la fois très excité, mais aussi très triste. »
Une quête qui paraissait impossible. Pourtant un deuxième débris a été retrouvé le lendemain par deux journalistes français, un enquêteur amateur américain et Cyriak Rakotosoa. Guide dans un hôtel, il connaît de nombreux pêcheurs et tente de les sensibiliser.
« D’habitude, si les villageois, les pécheurs, trouvent des choses comme ça, ils les ramènent chez eux, car ils ont besoin des métaux, l’aluminium par exemple pour réparer les toits. »
Pour l'instant, rien ne prouve que les pièces retrouvées proviennent du MH370. Elles seront envoyées en Malaisie pour être analysées. D'un bateau, M. Li, dont le fils était passager du vol, lance une bouteille à la mer contenant une lettre et de l'argent. « Nous jetons cette bouteille à la mer dans l'espoir que la personne qui la trouve nous apporte la paix et que nos enfants soient encore là. »
Un espoir qui les emmène aujourd'hui à l'île Maurice où l'un des trois débris formellement identifiés comme appartenant au MH370 a été retrouvé en avril dernier.