Nouveau code de l'investissement, projet de « loi d'urgence économique », la Tunisie insiste sur ces réformes censées faciliter les démarches administratives. Des annonces qui semblent convaincre Claudio Amorese. Cet italien est venu en repérage pour son entreprise d'ingénierie. « La Tunisie est censée être un marché très prometteur, explique-t-il. Je suis là pour explorer les opportunités possibles pour mon entreprise. »
Au total, 140 projets d'investissements, pour un montant d'environ 30 milliards d'euros, sont présentés aux partenaires. Mais certains semblent sceptiques sur l'engagement ferme des investisseurs. « Ce qu’il va y avoir, c’est qu’on va présenter des projets, mais ces projets, je crois, vont donner lieu à des promesses qui vont tarder à venir à se concrétiser », raconte Abdeljelil Bédoui, économiste au Forum tunisien des droits économiques et sociaux.
La Tunisie appelle donc ses partenaires à soutenir cette transition économique. Selon les mots du président Béji Caïd Essebsi, « le pays fait face à des circonstances exceptionnelles, et a besoin d'un soutien exceptionnel ! »
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