On l’a moins entendu ou pas du tout sur des questions de sécurité, notamment la situation sécuritaire dans l’est du pays. Les massacres dans le territoire de Beni, les tueries dans le triangle de la mort dans le Nord-Katanga, l’insécurité en Ituri. Les tâches sont partagées, a souvent répondu le Premier ministre laissant entendre que cela relève du domaine du chef de l’État.
Ses détracteurs l’accusent de s’être occupé plus de l’économie que des autres secteurs de la vie nationale. En effet, dès sa nomination début 2012, Augustin Matata Ponyo a orienté sa politique autour de la stabilité macro-économique. Les réunions hebdomadaires du secteur économique qualifié de troïka ont supplanté les Conseils des ministres qui se tiennent à rythme irrégulier, observe un cadre congolais.
Mais ses efforts pour la stabilisation du franc congolais ont été vantés pendant assez longtemps par les institutions financières internationales. Et au moment où il est question de son départ, le franc congolais s’est nettement déprécié. Il s’échange aujourd’hui à 1 217 francs congolais pour un seul dollar américain. Selon des statistiques récentes, la pauvreté s’est accrue au sein de la population.