C'est d'abord un poste de sécurité tenu par des éléments de la garde nationale, une composante de l’armée malienne, qui a été attaqué par des hommes armés venus sur les lieux à moto. Deux soldats maliens ont été blessés : l'un au dos, l'autre au pied.
Tôt samedi matin, venant de Gao, des renforts de l'armée composés essentiellement des parachutistes, communément appelés « bérets rouges », sont descendus vers le sud de Gao. Selon un haut gradé de l'armée, ils ont poursuivi les ennemis avant « de les mettre en déroute ».
Le groupe jihadiste al-Mourabitoune de l'algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l'attaque et parlé de décès dans les rangs de l'armée. Une information catégoriquement démentie côté militaire malien où l'on insiste : « Les assaillants ont été mis en déroute ».
Plus au nord, dans la région de Tombouctou, au nord-ouest, des hommes armés se sont emparés de deux véhicules appartenant à une société privée.
Dans ce contexte d'insécurité, l'armée malienne est en train de revoir son dispositif sécuritaire sur le terrain. On évoque l'organisation de plusieurs patrouilles.