C'est une mission de médiation et c'est pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de la crise actuelle dans le pays que Mgr Valentine Mokiwa, de nationalité tanzanienne, est arrivé à Kinshasa à la tête d'une délégation de la CETA, la conférence des Eglises de toute l'Afrique.
Cette délégation a eu des entretiens avec Mgr Marini Bodho, président honoraire du Sénat, le nonce apostolique, les chefs des confessions religieuses, les ambassadeurs des Etats-Unis, de l'Union européenne et des pays africains. Elle a également rencontré le chef de la Monusco, le vice-président de la Céni et le leader de l'UDPS également président du comité des sages du Rassemblement de l'opposition Étienne Tshisekedi.
Avec leurs interlocuteurs, Mgr Valentine Mokiwa et les membres de sa délégation ont abordé des questions liées à la situation du pays. Ils se sont particulièrement intéressés à la crise politique et aux événements des 19 et 20 septembre dernier, regrettant la mort de plusieurs personnes lors des manifestations organisées par l'opposition. Plus jamais ça, ont recommandé les membres de la CETA qui ont quitté Kinshasa ce lundi sans avoir rencontré le président Kabila. Juste avant qu'une partie de la délégation ne prenne l'avion, Nehemie Mwilanya, le directeur de cabinet du président, l'a reçue.