Près de 200 personnes, parents, enfants et professeurs, sont venues à l'école de Nsumbi pour manifester leur mécontentement. Malgré les critiques du gouvernement contre ces structures, Maryam maman de 3 enfants semble satisfaite.
« Avec cette école, je peux payer les frais de scolarité. Je peux me le permettre même si je gagne peu d'argent, dit-elle à RFI. Cette école est bien, ils leur donnent les bases académiques. Les enseignants sont compétents. Maintenant qu'ils vont fermer les écoles Bridge, je n'espère même pas pouvoir envoyer mes enfants dans une autre école pour l'instant. Les écoles privées sont chères et dans celles du gouvernement on ne prend pas soin des enfants. »
Standards
Le gouvernement affirme que ces structures ne rentrent pas dans les standards ougandais, ce que dément Dawn Mulondo, une représentante de Bridge international academies.
« Quels que soient les standards dont ils parlent, c'est exactement ce que les parents contestent, explique-t-elle. Il y a des toilettes, le gouvernement dit qu'il n'y a pas d'eau courante alors qu'il y a de l'eau courante. Ils disent que nous avons des bâtiments semi-permanents, mais en vérité cela fait partie des standards du ministère. Donc, en réalité, nous suivons les standards actuels prescrits par le ministère. »
L'organisation a décidé de faire appel du jugement.