Ambiance électrique, discours enflammé. Première à prendre la parole, la patronne de la Société nationale d'assurances (Sonas), Carole Agito, a tenu un discours ultra-féministe. « Ne comptez pas sur les hommes, mesdames, pour être les garants de la paix », a-t-elle martelé.
Pourquoi, cette réunion ? « C’est en quelque sorte une séance de formations de formateurs, explique Beatrice Lomeya, membre du bureau politique de la majorité et deuxième à intervenir ce vendredi 28 octobre. Donc chaque femme qui va avoir un message ici va à son tour porter ce message aussi et nous pourrons comme ça couvrir un million de femmes, dont l’objectif effectivement est de maintenir la paix qui nous est chère ».
« Tellement d'intoxication »
Dans le public, Colette Tshomba, déléguée au dialogue national, s'insurge : « C’est tellement d’intoxication. Ceux qui n’ont pas participé au dialogue sont en train d’instrumentaliser la population en leur racontant des mensonges. Je crois que pour le peuple congolais, ce qui est important aujourd’hui, c’est de savoir que la question de l’impasse autour de l’organisation des élections est réglée et que nous irons aux élections ».
Aubin Minaku a été le dernier à prendre la parole. Le secrétaire général de la majorité a longuement justifié le report des élections, insisté sur l’importance de cet accord politique, appelant l’opposition à le rejoindre pour préserver la paix.
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