Le retrait de la Cour Pénale Internationale est contraire à la Constitution sud-africaine, selon l'Alliance Démocratique, qui demande à ce que cette décision soit révoquée. Dans les documents déposés devant la Justice, le principal parti d'opposition sud-africain argue que le retrait de la CPI est « irrationnel », illégal et que le Parlement aurait dû être consulté au préalable.
Les dirigeants de la DA regrettent une « décision régressive » de la part de l'Afrique du Sud, pourtant l'un des « premier pays à s'être engagé dans le développement de la CPI ». Le ministre de la Justice a critiqué ce recours de l'opposition. L'Alliance Démocratique aura le temps de soulever la question devant le Parlement avant de saisir la Cour constitutionnelle.
Interrogée sur la question lors d'un passage à Johannesburg, la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a rappelé qu'un retrait de la CPI est une « décision souveraine » des Etats. De son côté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé à Pretoria de « reconsidérer sa décision » avant que ce retrait soit définitivement acté dans un an.