Les évêques avaient rencontré les uns et les autres. Ils relèvent chez eux de trop grandes diverges et trop peu de positions communes. Ils appellent les acteurs de la crise congolaise à aplanir leurs divergences pour l’intérêt supérieur de la nation, disent-ils. Dans le cadre de discussions, quel que soit le nom qu’on pourrait leur donner, souligne le secrétaire général de la Cenco.
L’Eglise catholique au Congo livre également sa position, allant au-delà des préconisations de l’accord politique : une transition qui n’excède pas 2017, formuler en des termes précis, contraignants et péremptoires les attributions du gouvernement, du Parlement et de la commission électorale dans l’organisation des scrutins à venir.
Les évêques donnent également quatre priorités au futur gouvernement de transition : organiser les élections, garantir le respect des libertés, rétablir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire et améliorer les conditions de vie de la population.
L’Eglise catholique demande en outre à ce que dans un nouvel accord figure noir sur blanc que le président Kabila ne se représentera pas pour un troisième mandat. Dernière préconisation : que l’ONU soit représentée au comité de suivi de tout accord politique.
Les évêques appellent enfin les Congolais à demeurer vigilants quant au respect de la vie humaine, de la Constitution, des institutions et de l’Etat, sans céder insistent-ils à la manipulation ou à la violence.