Cela fait plusieurs mois que le président Jacob Zuma se bat contre la décision de justice visant à réinstaurer 783 charges de corruption contre lui, mais les recours s’amenuisent pour le chef de l’Etat. C’est la deuxième fois que les demandes d’appel du parquet sud-africain sont rejetées dans cette vieille affaire.
En juin, la Haute Cour de Pretoria a estimé qu’un recours auprès de la Cour d’appel n’avait pas de chance raisonnable d’aboutir. Le parquet a donc décidé de saisir la Cour constitutionnelle, qui vient à son tour de rejeter sa demande d’appel. La plus haute juridiction du pays a estimé qu’il n’était « pas dans l’intérêt de la justice que la Cour se saisisse de la question à ce stade ».
L’Alliance démocratique qui a porté l’affaire devant la justice se réjouit de cette nouvelle victoire. Le parti a souligné « les tentatives délibérées » de Jacob Zuma et du parquet « pour retarder l’inévitable ». L’affaire reste cependant en suspens, puisque le parquet a aussi saisi directement la Cour d’appel. Mais l’Alliance démocratique se dit « convaincue que celle-ci arrivera aux mêmes conclusions que la Cour constitutionnelle ».