Tout débute mardi matin avec l’assassinat du colonel Marcel Mombéka sur fond de règlements de compte, selon certaines sources, et de tensions communautaires. Alors que l'officier circule au volant de sa voiture, deux hommes s'approchent de lui à moto, armes au poing, et l'abatte à bout portant.
Très vite, la situation se tend dans les 3e, 5e et 6e arrondissements de la capitale et des tirs éclatent. Le bilan s'alourdit, des civils auraient été touchés par des balles perdues. Au centre des affrontements : le quartier PK5. Les commerçants ferment boutiques, les habitants se barricadent, le quartier se vide.
La Minusca s'interpose
Au même moment, des hommes armés érigent des barrières sur les axes reliant le quartier aux autres parties de la ville.
La Minusca s’interpose assez vite en renforçant son dispositif sur le terrain, mais jusqu’en fin d’après-midi des tirs plus sporadiques se font entendre.
Le ministre de la Sécurité publique, Jean-Serge Bokassa, a averti que tout sera mis en œuvre pour que justice soit faite. Selon plusieurs habitants, depuis hier midi, plus aucun habitant ne sort du PK5, pas même les blessés.