Rentrée judiciaire au Burkina Faso

Placée sous le thème « juridictions et démocratie financière : quels dispositifs pour une contribution à la transparence dans la vie publique », la rentrée judiciaire au Burkina Faso a été l'occasion pour le président Roch Marc Christian Kaboré, à la fin de la cérémonie, de s’exprimer sur les dossiers liés à l’insurrection et au putsch manqué. Le président burkinabè demande à la justice d’accélérer le traitement des dossiers afin que le pays regarde vers l’avenir.

Le chef de l’Etat a assisté à la rentrée judiciaire lundi 3 octobre à Ouagadougou en sa qualité de garant de l’indépendance de la justice. A l’occasion, Roch Marc Christian a exhorté les différents tribunaux en charge des dossiers, de faire en sorte que les différents procès se tiennent le plus tôt possible afin que les Burkinabè tournent définitivement certaines pages de l’histoire récente du pays.

Le président burkinabè a précisé qu’il n’intervient pas dans les différents dossiers en cours d’instruction au niveau des différents tribunaux. Mais il exhorte les juges et la justice à faire avec le maximum de célérité leur travail pour que « chacun soit puni à la hauteur de son forfait »

Face aux inquiétudes de certains avocats et familles de personnes inculpées dans le cadre du putsch manqué, René Bagoro, le ministre de la Justice, rassure qu’il n’a aucune influence sur le traitement du dossier.

Quant au vide juridique lié à mise en accusation de l’ex-président pour « haute trahison et attentat à la Constitution », le ministre René Bagoro promet que ce vide sera corrigé dans le cadre des futures réformes pour éviter de telles situations à l’avenir.

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