Les débats ont repris à la mi-journée. A l’ouverture, une minute de méditation fut observée puis le facilitateur Edem Kodjo a décrété le huis clos.
La parole a alors été donnée au délégué de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour une mise au point. L'abbé Donatien Nshole a expliqué que la Cenco n’a pas encore levé la suspension de sa participation aux travaux mais les évêques congolais « continuent de travailler pour un dialogue inclusif, un dialogue qui puisse garantir la paix », a-t-il précisé.
Ensuite, le président de la Céni, Corneille Nangaa, a fait son exposé sur le processus électoral, en indiquant que le 31 juillet 2017, la Commission disposera d’un fichier électoral et que vers la fin de la même année 2017, la Céni prévoit de convoquer l’électorat.
Lorsque le président de la Céni terminera son exposé, il y aura un débat et on pourra alors se faire une idée de la durée de la transition.
Suspension de la Cenco
La conférence des évêques catholiques de la RDC a donc suspendu sa participation au dialogue politique national en cours. Ce retrait a été dicté par la répression à Kinshasa, il y a une dizaine de jours lors de manifestations d'opposants à une prolongation du mandat présidentiel de Joseph Kabila.
Face aux journalistes, l’abbé Donatien Nshole s’en explique.
« Cette suspension n’est pas motivée par un discrédit. J’étais aux travaux en cours. C’est simplement la considération du fait que les évènements du 19 et 20 septembre ont démontré suffisamment que, combien même les résultats de ces dialogues auront été bons et les résolutions bonnes, une bonne partie de la population congolaise ne se sentira pas concernée par le compromis qui en serait l’issue », a-t-il déclaré.