Si la France reste le premier partenaire économique du Sénégal, si les relations sont visiblement excellentes, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a indiqué que les entreprises françaises sont attendues, notamment dans les stratégiques secteurs du gaz et du pétrole. « C’est donc des boulevards qui sont ouverts pour le secteur privé pour ceux qui oseront entreprendre et ceux qui continuent de faire confiance à notre pays », a déclaré le Premier ministre sénégalais.
Manuel Valls, soucieux de conserver, de pérenniser les liens très anciens entre les deux pays, a listé les secteurs économiques dans lesquels investissent l'état et des entreprises françaises. « Nous avons tant à faire ensemble, nous allons poursuivre. C’est vrai dans le domaine du tourisme comme dans le domaine de l’enseignement supérieur ou de la formation, les transports, les hydrocarbures. L’avenir du monde se joue en grande partie dans cette relation entre l’Europe, la France, l’Afrique », a-t-il affirmé.
« Pas de pré carré »
Des accords, des prêts ont donc été signés entre le Sénégal et l'Agence française de développement, notamment dans le secteur du traitement de l'eau et de la formation. La France va par exemple participer au financement de la nouvelle usine d'eau potable alimentant Dakar, à hauteur de 93 millions d'euros. La coopération se poursuit, mais Mahammed Boun Abdallah Dionne a été très clair : « Nous travaillons main dans la main, dans le respect. Il n’y a pas de chasse gardée, de pré carré, non. »
La France est ainsi plus que jamais en compétition avec la Chine, l'Inde ou encore la Turquie.
Manuel Valls a également visité une école franco-sénégalaise, la ville nouvelle de Diamniadio, nouveau pôle de développement à la périphérie de Dakar et, alors que les questions de sécurité sont permanentes, le Premier ministre français s’est rendu à la base militaire française de Dakar.