Ce sera le mandat où l'élite comorienne pourra exprimer ses compétences et les mettre au service du pays. Le président Azali Assoumani le disait en campagne et l'a répété depuis son élection. C'est donc tout naturellement que le chef de l'Etat a accepté de recevoir, hors agenda officiel, le député Daniel Goldberg.
De plus en plus de Français d'origine comorienne sont des élus de la République française. Qui mieux que des élus français ayant les Comores comme terre de naissance ou de naissance de leurs parents pour encadrer les projets de coopération ?
Avec la décentralisation des pouvoirs, des communes françaises comme Dunkerque ou St-Denis travaillent déjà en jumelage avec certaines communes de Grande Comore. Dans certaines villes de France, la diaspora comorienne représente un véritable enjeu électoral. Mais l'objectif désormais est d'étendre ce type de fonctionnement.
Le président Azali espère rassembler les membres qualifiés du secteur privé français issus de la diaspora afin de les motiver à investir ainsi qu'à encourager les investissements de partenaires aux Comores. La rencontre avec ceux que le président appelle « l'élite de la diaspora » sera un point essentiel de sa visite officielle en France du 4 au 8 octobre prochain.