La voix de Danny Glover, l'acteur américain, résonne dans House on Rock, une cathédrale évangéliste du quartier de Lekki. « 93 Jours » est projeté sur 4 écrans en simultané. A la fin du film, les 5000 spectateurs oscillent entre sourire et larme.
Comme Anne Akahara : « Voir ce film me donne beaucoup d'espoir. Car si nous les Nigérians arrivons à nous unir, franchement, nous serions vraiment capable de surmonter beaucoup de nos problèmes ! »
Le film raconte les 93 jours de présence du virus Ebola à Lagos. Mide Adelaja se souvient de l'été 2014. De l'angoisse mais aussi du soulagement à avoir déjoué la propagation du virus mortel.
« C'était une expérience unique, et mettre tout ceci en image à l'écran pour que tout le monde se souvienne, c'est réellement une histoire émouvante. »
Bolanla Austen Peeters est l'une des productrices du film. Telle une star de cinéma, elle multiplie les accolades. Elle est ravie de montrer « 93 Jours » à un public, plutôt habitué à regarder sur téléphone et tablette les créations Nollywood.
« C'était important de faire la première ici à Lagos, parce que c'est ici qu'Ebola a frappé. Et aussi parce que l'industrie du cinéma nigérian est en pleine croissance. Et vous savez les Nigérians aiment tellement voir des histoires 100% nigérianes ! »
Et aussitôt Bolanla Austen Peeters est happée par plusieurs bras pour une série de selfies.
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