Dimanche, Syrte a connu un calme relatif selon l'expression du commandement militaire pro-gouvernemental. Il n'y a pas eu d'affrontements violents contrairement à samedi quand dix à quinze soldats ont été tués. Depuis le lancement de l'offensive nommé al-Bunyan al-Marsous, près de 500 hommes ont trouvé la mort en tentant de déloger le groupe Etat islamique de Syrte.
Depuis quelques jours, les combats se concentrent dans le quartier numéro 3 à l'est de la ville où sont réfugiés les derniers jihadistes. Le quartier général comme la plupart des caches d'armes du groupe terroriste ont été neutralisés. Mais les nombreuses mines installées sur les routes et dans les maisons, la présence de quelques snipers et l'utilisation de voitures piégées ralentissent considérablement l'avancée.
Sûrs de leur victoire finale, les chefs militaires de l'opération veulent éviter un maximum de victimes dans leur rang quitte à retarder la libération totale de la ville, ancien bastion de Kadhafi.
■ Martin Kobler salue le rôle de l'Algérie en faveur de la paix en Libye
Le représentant spécial des Nations unies pour la Libye a salué était hier à Alger. Il s’est entretenu avec le ministre chargé des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, entretien qu’il a décrit comme « très intensif ». William Jordan, un ancien diplomate américain, a longtemps été en poste à Alger. Il livre son analyse.