En arrivant devant le Parlement, le Premier ministre, reconduit dans sa fonction, a indiqué à l’Assemblée nationale qu’il entend traduire en actes le programme du chef de l’Etat réélu le 10 avril 2016.
« Préserver la paix dans notre pays, c’est la condition préalable à toute entreprise nationale de progrès économique et social, explique Albert Pahimi Padacké. Aucune œuvre politique ne peut prospérer sans que son financement ne soit assuré à travers une plus forte mobilisation de recettes. »
Mais pour mobiliser les ressources, il faut d’abord commencer par nommer des agents compétents dans les circonscriptions administratives, lui rappelle le député Romadoumngar Félix Nialbé, président du groupe parlementaire de l’opposition, l’Union pour le renouveau démocratique (URD) : « Même pour lutter contre le terrorisme, il faut avoir de bons agents de commandement. Pour résorber également, accroître les recettes de l’Etat, il faut des bons agents de commandement. Mais un illettré, qu’est-ce qu’il peut mettre dans la caisse de l’Etat ? Il pense d’abord à sa peau ».
Améliorer le sort des soldats tchadiens
Pour un autre député lui-même ancien militaire, c’est le sort des soldats tchadiens, engagés en première ligne sur différents fronts dans la région, qu’il faut améliorer. « Il y a des gens qui sont aujourd’hui à l’extérieur. Malheureusement, leurs familles sont restées au désarroi. Il faudrait que nos autorités mettent au boulot pour résoudre le plus tôt possible la situation aussi alarmante de nos forces de défense et de sécurité », témoigne Djimet Clément Bagaou.
Le programme politique du Premier ministre a tout de même été adopté par le Parlement qui l’a renvoyé à ses charges.