Dix ans après l'affaire dite du Probo Koala, les victimes devaient être toutes indemnisées, conformément à une décision de justice prise à Londres en juin dernier. La négligence du cabinet chargé d'indemniser les victimes avait alors été actée. Celui-ci avait en effet versé l'argent à un intermédiaire ivoirien peu digne de confiance et une partie de la somme destinée aux victimes avait été détournée.
Mais les victimes s'impatientent comme l'explique à RFI, Charles Koffi, président du Réseau national pour la défense des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire.
Les victimes, souffrent, certaines sont handicapées à vie du fait « des effets pervers des déchets », d'autres décèdent, insiste Charles Koffi qui reproche aux autorités leur passivité. L'association continuera son action jusqu'à ce qu'une issue soit trouvée à leur problème.