« C'est aux environs de 17h, heure locale, que les affrontements ont éclaté ce mardi, à 65 km au nord-est de Kidal. » C'est en tout cas la version défendue dans un communiqué par le porte-parole du Gatia, un groupe armé progouvernemental.
Les combats se seraient déroulés à Edjarer, précise-t-il, opposant les combattants du Gatia à ceux du HCUA, une composante de la Coordination des mouvements de l'Azawad. « C'est bien la CMA qui a été attaquée et non l'inverse », réagit Almou Ag Mohamed, le porte-parole du HCUA sur internet.
Sur la responsabilité de l'attaque, les deux groupes se renvoient la balle. Mais une chose est sûre, la reprise des combats dans la région intervient malgré les garanties données par la Minusma. Le 31 juillet, la mission de l'ONU au Mali annonçait avoir mis en place un « dispositif d'interposition » pour éviter les combats à Kidal et un « dispositif d'observation » pour contrôler les accès à la ville.
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