Maître Jean Louis Opalegna, l’avocat de Jean-Francis Bozizé, livre à RFI sa version des faits. Sur l’arrestation d’abord : « Jean-Francis Bozizé ne s’est pas livré à la Minusca. Il s‘y est rendu pour une audience, et c’est à ce moment qu’il a été appréhendé », affirme l'avocat.
Plus tard, sur le fond de l’histoire, maitre Opalegna conteste l’autorité de la Minusca. Selon lui, la force onusienne en Centrafrique ne fait pas partie de la force nationale autorisée par le code de procédure pénale à arrêter un citoyen centrafricain.
Une « arrestation illégale », selon son avocat
Puis l’avocat ajoute : « Jean-Francis Bozizé et moi-même ne sommes pas au courant de ce qu’on lui reproche. Jusqu’à maintenant, personne ne lui a notifié son mandat d’arrêt. C’est une arrestation et une détention illégale ».
Dans le même temps, ni les autorités centrafricaines, ni la Minusca ne souhaitent s’exprimer, les autorités ne voulant pas se prêter au jeu de la polémique. Au ministère de la Justice, un proche du dossier conclut : « Il est temps de laisser la justice faire son travail ».