Si c’est un dialogue, on pourrait dire c'est le 23e dialogue, en 25 ans de processus démocratique. Trouver les voies pour ne plus faire la Constitution par les uns contre les autres ou bien par les uns sans les autres, selon la formule du Premier ministre Komi Klassou, à l'ouverture.
Il y avait au départ des sceptiques, mais à la fin certains parlent de déclic.
« Je vous assure que si on mettait en application ce que nous avons fait et que nous avons adopté, le pays se sentirait mieux », a avancé Dodji Apévon, du Comité d'action pour le renouveau.
Satisfaction de tous. Participants et organisateurs parlent d'une lumière d'espoir qui brille.
« Nous partons assurés qu’il y a une lumière qui est là et que nécessairement, dans les semaines et mois à venir, les lignes vont bouger », a déclaré Agbéyomé Kodjo, de l'Organisation pour bâtir dans l'union un Togo Solidaire (OBUTS).
Awa Nana Daboya, présidente du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement, l'institution qui a organisé cette rencontre, a pour sa part affirmé qu'« ici et maintenant nul ne met plus en doute la nécessité de consolider le processus démocratique, d'améliorer le cadre de vie ».
Le représentant du gouvernement, Pius Agbetomey, ministre de la Justice, a clôturé les travaux. « Le gouvernement étudiera, avec le plus grand soin, les conclusions et tous ces points de convergence issus de votre atelier », a-t-il assuré.
Les conclusions de la rencontre serviront de document de travail pour la Commission des réformes qui sera mise en place prochainement.