Créé en 1959 à l’initiative de l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny et de ses pairs, le Conseil de l’entente est la plus vieille organisation sous-régionale ouest-africaine. Aujourd’hui, on parle d’accélérer l’intégration sous-régionale à travers de nouveaux projets. « En termes hydroliques, plus de 6 000 points d’eau à l’époque, des projets vivriers, des projets d’élevage et nous poursuivons dans la même voie actuellement. Voilà l’importance du Conseil de l’entente », rappelle Patrice Kouamé, secrétaire exécutif du Conseil.
Pour le chef de la diplomatie nigérienne Ibrahim Yacouba, l’organisation est en phase de croissance. Les chefs d’Etat l’ont engagée dans trois thématiques : « Consolider la paix et la sécurité de la région, mettre en place des projets intégrateurs et structurants qui vont fonder une économie de croissance pour nos peuples, et permettre la libre circulation des biens et des personnes à l’intérieur de cet espace-là. »
Le Conseil de l’entente, qui se veut une organisation proche des populations rurales, vient de signer à l'occasion du sommet de Niamey une convention avec le fonds des ACP de l’Union européenne. Les projets communs seront mis en valeur. « Cette convention va nous permettre de bénéficier des fonds ACP pour financer les projets dans l’espace Entente. Elle va entrer en vigueur dès le mois d’octobre prochain », conclut Patrice Kouamé.