« Ce sera au peuple, et au peuple seul de trancher lors du référendum. » En quelques mots assénés, Amadou Soumahoro, le président du directoire du RHDP, balaie les critiques de l'opposition. Il n'y aura ni changement de méthode ni modification de contenu, répond-il aux 23 partis qui ont appelé au retrait du projet présidentiel de nouvelle Constitution et demandé un grand débat national.
« Vingt-trois partis, c’est beaucoup en nombre, mais qu’est-ce qu’ils pèsent politiquement dans l’opinion ? Malheureusement, nous avons parfois dans notre pays des oppositions de principe. On ne sait même pas encore quel sera le contenu du projet constitutionnel. L’avis des vingt-trois partis ne nous arrêtera pas, au contraire. Vous pouvez nous faire confiance, le moment venu, nous irons au référendum et on verra ce que pèsent ces vingt-trois partis politiques », a déclaré Amadou Soumahoro.
Création d'une vice-présidence, d'un Sénat, rejet du concept d'ivoirité, seuls les grands traits du projet de nouvelle Constitution sont pour l'heure connus, mais les spéculations vont bon train et les débats promettent d'être vifs. Notamment à l'Assemblée où les députés n'ont toujours pas voulu voter la loi organique permettant l'organisation du référendum constitutionnel. Celui-ci est prévu pour octobre.