Avec notre correspondant à Dakar, Guillaume Thibault
C'est dans une mosquée ultra sécurisée, avec des forces de l'ordre armées jusque dans l'édifice, que l'imam a prêché. Le mois saint représente le mois du pardon. Alpha retient l'appel à vivre ensemble, à se respecter : « On a prié ensemble, il a passé un message tout simplement à vivre ensemble, la solidarité, le pardon, tout cela c'est très important. »
A la sortie de la prière, Macky Sall, en wolof et en français, a listé les pays touchés par des actes terroristes. Et appeler tous les Sénégalais à jouer leur rôle dans cette lutte. « L'Etat, en ce qui le concerne, a pris toutes les dispositions. C'est le combat aussi des citoyens, qui doivent participer à l'effort de défense du territoire national. C'est un combat de la vie et un combat que nous devons gagner », a martelé le président sénégalais.
Un avis partagé par le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. « Nous sommes une société ouverte, donc il faut une nouvelle conscience face à la menace, dit-il au micro de RFI. Il ne faut pas verser dans la dénonciation et la délation, mais il faut travailler à donner suffisamment d'informations sur tout ce qui peut paraître suspect. »
Un appel à la vigilance citoyenne qui a déjà été expliqué, mais qui sera sans aucun doute à nouveau répété par les chefs religieux des grandes confréries qui composent le Sénégal.
→ A (RE)ECOUTER : Comment le Sénégal fait-il face à la menace djihadiste ?