Pour le rassemblement issu du conclave de Bruxelles, c’est toujours non au dialogue convoqué par le président Joseph Kabila.
« Le dialogue convoqué dans le cadre de l’ordonnance de Joseph Kabila fait de Kabila un élément de la solution alors que le dialogue convoqué dans le cadre de la résolution 22-65 considère aussi Kabila comme étant un élément du problème, explique Delly Sessanga, président de L’Envol, l’un des partis membres du «rassemblement». Et pour nous aujourd’hui Kabila est un élément du problème dès lors que la fin du mandat le concerne personnellement. Donc on ne peut pas envisager un dialogue au terme duquel les résolutions lui sont confiées pour exécution pour statuer sur son propre cas. Il serait juge et parti. »
Le «rassemblement» appelle toutefois le groupe de soutien à être pro-actif et à rencontrer toutes les parties au plus vite. Et ce dernier s’y dit prêt. « Ce groupe de soutien peut effectivement discuter avec le gouvernement ou avec l’opposition, confirme Smaïl Chergui, commissaire paix et sécurité de l’Union africaine. L’essentiel, c’est que l’on puisse rapidement amener tout le monde autour de la table des discussions, et je crois que le temps presse. »
Le début du dialogue avant la fin juillet. Voilà ce que souhaite le groupe de soutien. Selon l’envoyé spécial de la francophonie, l’opposition ne devrait poser d’autres conditions préalables que le respect des libertés publiques.