« Pour le chanvre indien, nous avons 7 tonnes ; nous avons 1 kg de cocaïne et pour les amphétamines, nous avons 39 kg… » Poussée par le vent, l’épaisse fumée noire et blanche a recouvert le quartier de Ouakam. Durant quelques minutes, la forte odeur du chanvre indien a rempli l’air.
Le Commissaire Idrissa Cissé est directeur de l’office central de répression des drogues et toute son inquiétude porte sur la hausse des saisies de drogues de synthèses, pilules fabriquées dans la sous-région. « Il y a une nouvelle forme de drogue qui commence à envahir le marché sénégalais, ce sont les drogues de synthèse. En général, c’est au niveau des frontières terrestres et à l’aéroport que ces saisies sont opérées », a-t-il précisé.
Présent également, le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur. Cheikh Ou Cissé reconnait que la consommation de drogues dures, comme la cocaïne et les amphétamines, est en hausse dans la sous-région, et notamment au Sénégal. « Cette montée en puissance des drogues dures et des drogues de synthèse nous inquiète véritablement. Dans la limite de nos moyens, nous mettons en œuvre tous les efforts possibles », a-t-il déclaré.
Si les services de contrôle jouent un rôle essentiel, le gouvernement du Sénégal a bien compris que la sensibilisation et la mise en place de services médicaux pour prendre en charge les drogués sont essentielles pour mener cette lutte contre les narcotrafiquants.