C'est à la mi-journée que les sept otages enlevés mercredi 22 juin – un Néo-Zélandais, un Sud-Africain, deux Nigérians et trois Australiens – ont été libérés, a annoncé le commissaire de la police provinciale. Mais cette libération est-elle le fruit d'une négociation ou d'une opération des forces de sécurité ?
Sur ce point, Jimoh Ozi Obeh reste vague : « Les agences de sécurité ont fait monter la pression sur les kidnappeurs, explique le commissaire. Nous avons travaillé en collaboration, l'armée, la marine, l'armée de l'air et la police. Tout le monde a fait pression et nous avons obtenu leur libération. »
Qui sont les preneurs d'otage ?
Le commissaire affirme qu'aucune rançon n'a été payée sans donner plus de détails, y compris sur les ravisseurs. On ignore donc toujours l'identité des hommes armés qui avaient attaqué le véhicule des miniers mercredi, tuant leur chauffeur nigérian. Aucune revendication n'avait été publiée au cours des 5 jours de la prise d'otage, mais les enlèvements crapuleux sont très fréquents dans cette région pétrolière du sud-est du pays.
Autre interrogation : l'état de santé réel des otages. Ils sont secoués psychologiquement, mais n'ont pas de problèmes physiques, a déclaré le commissaire Jimoh Ozi Obeh. Mais dans un communiqué, l'entreprise MacMahon a elle affirmé que 5 d'entre eux étaient blessés, dont deux sérieusement.