C'est un grand magasin à la sortie de Tsévié qui a été transformé en dépôt de matériels d'urgence mis à la disposition des six pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest par la Banque mondiale et l'Organisation internationale de protection civile. Y sont entreposés, entre autres, des motopompes, des générateurs, des uniformes spéciaux d'intervention et du matériel sanitaire.
Ce dépôt régional de secours doit, selon Joëlle Businger, représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, apporter une réponse efficace aux situations d'urgence dans les pays de la sous-région : « Que ce soit en cas d’inondation ou de sècheresse, ce sont des évènements qui demandent une réponse très rapide, très réactive et des équipements particuliers ».
Six pays concernés
Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Togo pourront solliciter ces matériels en cas de catastrophe. Pour Komi Klassou, le Premier ministre togolais qui inaugurait l'entrepôt, ce dépôt de matériels n'est en effet pas destiné qu'au Togo, il servira également aux pays qui en feront la demande.
L'objectif : être plus prompt face aux situations d'urgence : « Tout ce que vous avez vu ici, ce n’est pas seulement pour les besoins du Togo. Ce sont pour les besoins spécifiques des pays qui doivent bénéficier de ce dépôt », explique le chef du gouvernement.
Ces six pays, en cas de catastrophe, inondation ou sècheresses, pourront envoyer une demande au centre international de veille de l'Organisation internationale de protection civile à Genève. Elle déclenchera alors le processus de mise à disposition des matériels de secours.