Les développeurs malgaches sont venus nombreux à la réunion de présentation de Free Basics. Claudia Fernandes fait partie de l’équipe de Facebook venue à Madagascar. « Le but de Free Basics, c’est de connecter les deux tiers du monde qui n’ont pas encore accès à internet. Nous donnons accès à plusieurs sites comme Facebook, mais aussi à des sites d’éducation, de santé, d’actualités, gratuitement. On aimerait avoir le plus de sites possible venant d’ici. Il faut juste qu’ils soient compatibles au niveau technique. Et bien sûr qu’ils respectent la législation du pays », explique-t-elle.
Le géant américain vise la grande majorité des Malgaches qui n’a pas l’argent pour se payer une connexion classique et invite les développeurs à proposer leur site internet sur Free Basics. Une aubaine pour ce jeune développeur en mal de visibilité. « Il y a une opportunité qui s’offre à nous. On a besoin d’être connu sur les activités qu’on fait, mais ces informations vont être stockées sur le serveur Facebook. Le but de Facebook, c’est de contrôler tout. Il faut se méfier quand même », souligne-t-il.
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Même si Facebook promet de ne pas vendre les données personnelles des utilisateurs ou de censurer certains sites qui seront proposés par les développeurs, ces craintes sont partagées par d’autres. Récemment l’Egypte et l’Inde ont refusé l’arrivée de Free Basics. Madagascar est le 22e pays d’Afrique à accueillir cette plateforme.