Les Guinéens se souviendront encore longtemps de cette épidémie à virus Ebola qui a endeuillé les populations deux ans durant, entre 2013 et 2015, avant une résurgence surprise fin février dernier.
Cette toute dernière résurgence, cependant, a été plus facilement circonscrite grâce à un dispositif expérimenté et une meilleure maîtrise de la technologie composée de matériels sanitaires de dernière génération.
Le gouvernement guinéen, en collaboration avec ses partenaires dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Croix-Rouge et l’Union européenne, a une nouvelle fois célébré, ce samedi, à Conakry, la fin de l’épisode Ebola, tout en lançant la mise en place de huit Equipes régionales polyvalentes d'alerte et de riposte aux épidémies (Eraré).
« Je suis impressionné »
« Je suis particulièrement fier et heureux d’assister au déploiement de la dernière équipe Erare à Conakry. Je suis impressionné par les matériels et les équipes que j’ai rencontrées. Je veux d’abord saluer le courage et le sang-froid du gouvernement guinéen, du ministère de la Santé dans la lutte contre l’épidémie », a déclaré, à RFI, Sébastien Mosneron-Dupin, responsable de l'Expertise France.
Sébastien Mosneron-Dupin engage l'opérateur public français auprès des autorités guinéennes pour plusieurs raisons et notamment, « pour que demain, on ne voit plus aux abords de Macenta, de Nzérékoré ou de Conakry, des victimes d’Ebola se liquéfier, et pour que demain, les personnels de santé ne se mettent plus en danger quand ils viennent au secours de leurs compatriotes », a-t-il encore ajouté.
Cette cérémonie coïncide avec la déclaration de la fin de la toute dernière résurgence de la maladie à virus Ebola en Guinée.