Pour le porte-parole de la police congolaise, le colonel Jules Monkala Tchoumou, il ne s'agit pas d'un enlèvement, mais d'une interpellation dans le cadre de l'exécution des mandats d'arrêt émis contre le pasteur Ntumi et son entourage.
Mais il y a eu méprise au moment de l'arrêter : toujours selon le porte-parole, les policiers ignoraient que Jean-Gustave Ntondo avait été désigné pour mener les discussions avec les autorités. « Les négociations sont encore secrètes alors je ne pense pas que tous les agents de la force publique soient informés. En tout cas l’essentiel c’est que lorsqu’on s’est rendu compte de la présence de monsieur Ntondo dans un cas tout à fait précis, il a été relaxé », explique à RFI le colonel Monkala Tchoumou.
Celui-ci n'a pas été en mesure de confirmer ou de commenter la méthode décrite par le représentant du pasteur Ntumi.