Les 57 véhicules, des tout-terrains pour la plupart, sont recherchés par le ministère de la Sécurité. Ces véhicules, dont certains à l’état neuf, ont été soustraits du parc automobile de la présidence du Burkina Faso à la fin de la transition.
Les nouvelles autorités du pays n’ont aucune information sur le lieu où ils se trouvent, ni sur leur utilisation.
Un ultimatum de deux semaines a été donné aux personnes ou encore aux structures détenant ces véhicules pour les déposer dans un camp de la Compagnie républicaine de sécurité, à Ouagadougou.
Poursuites judiciaires
Passé ce délai, prévient le ministre de la Sécurité intérieure, tout véhicule retrouvé entre les mains de tout individu sera considéré comme frauduleusement soustrait, avec toutes les conséquences qui en découlent, c’est-à-dire des poursuites judiciaires.
Les Services de sécurité ont été saisis pour les retrouver et un numéro vert est mis à la disposition des populations pour fournir toute information utile.
La liste de ces véhicules, avec leur numéro du châssis ou d’immatriculation a été diffusée. Certains véhicules avaient été repérés entre les mains d’anciens ministres de la transition, d’officiers de l’ex-régiment de sécurité présidentielle et de responsables de la société civile, proche du gouvernement de la transition.