« Parfois entre amis, de dures vérités doivent être dites et aucun vrai ami de la RDC ne dirait aujourd'hui que tout va bien au Congo », a dit Danae Dholakia.
Selon l'envoyée spéciale de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la vérité c'est que le processus tourne au ralenti.
« Le temps passe et il n’y a pas de dialogue. Les préparations de la Céni [Commission électorale nationale indépendante] ont commencé mais il reste toujours beaucoup de choses à faire », a constaté Danae Dholakia avant de préciser qu’il faut des gestes rassurants pour éviter le pire, pour ne pas rééditer, en RDC, la situation du Burundi.
« S’il y a des bons gestes, s’il y a des dialogues, ce n’est pas trop tard. Oui, j’espère que la situation va s’améliorer et que la RDC ne va pas devenir comme le Burundi », a-t-elle déclaré.
Une vraie démocratie amènerait la RDC vers un bel avenir, a ensuite expliqué Danae Dholakia.
« Il faut la démocratie, il faut le processus électoral. Il faut que ce soit un processus vraiment démocratique. Si cela se passe ainsi, je crois que l’avenir pour la RDC sera un très bel avenir », a-t-elle tenu à souligner.
L'envoyée spéciale de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs a également plaidé pour la libération de tous les prisonniers politiques.
Joint au téléphone, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement de la RDC, a déclaré qu'à sa connaissance il n'y a aucun prisonnier politique en RDC selon l'entendement des dirigeants congolais. A moins que l'envoyée spéciale de la Grande-Bretagne n'en donne la liste et sa définition du prisonnier politique.
► A consulter: Déclaration de l`envoyée spéciale du Royaume-Uni pour les Grands-Lacs, Danae Dholakia