Selon Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale nationale indépendante, le test pilote du matériel électoral se fera dans deux sites : l'UPN, l'Université pédagogique nationale indépendante, en milieu urbain à Kinshasa, et le village de Ngombe-Matadi, dans la province du Kongo central.
L'objectif, selon Corneille Nangaa, c'est de s'assurer de la fiabilité du matériel : « L’objectif est de tester le matériel, la rigidité du matériel et la performance de chaque système, de chaque solution, pour nous permettre de choisir l’unique fournisseur qui va donc fournir le matériel pour l’enrôlement des électeurs. »
Entre les deux fournisseurs en compétition, un seul sera retenu pour livrer du matériel électoral à la Céni. Ce qui représente près de 22 200 kits, dont 200 pour les électeurs de l'étranger. La Commission devra aussi engager 100 000 agents électoraux.
Les responsables de la Céni attendent donc un appui du gouvernement et des autres partenaires : « Nous attendons aussi les lois qui doivent être revisitées. Et là, c’est le Parlement qui devrait nous doter des deux lois sans lesquelles nous n’allons même pas commencer l’enrôlement des électeurs. C’est la loi portant identification et enrôlement des électeurs et la loi électorale elle-même. L’autre appui que nous attendons, c'est celui de la communauté internationale. »
Un réajustement du budget des élections est envisageable, selon les responsables de la Céni. Initialement, le budget des élections attendues était fixé à 1,145 milliard de dollars.