La rentrée des députés, c'est un peu comme la rentrée scolaire. Les nouveaux représentants du peuple sont presque comme des enfants dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Certains se prennent en photo devant les immenses dorures, d'autres sont arrivés des provinces avec tous leurs supporteurs dans des bus brinquebalants.
Les vétérans de l'institution parlementaire prennent ça avec le sourire, « c'est chaque année pareil », glissent-ils. Sauf que cette année et bien c'est un peu particulier. C'est a première fois depuis trois ans que des députés élus au suffrage universel prennent place dans cette l'assemblée.
Vendredi, on devrait connaître le nom du futur président - ou présidente- du Parlement. Les anciens candidats à la présidentielle Martin Ziguélé, Anicet Dologuélé ou Karim Meckassoua devraient poser leur candidature. Mais ils feront face aux candidats sans étiquette, majoritaires à l'assemblée. Sans étiquette mais pas forcément indépendants car le financement des députés est une des clefs pour accéder au fauteuil.